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chroniques du chat sportif

Partager les joies des sportifs de Villeneuve, Tavel... et d'ailleurs

Triathlon de Codolet - 14 juillet 2017

Cher lecteur de ce blog tavellois, je te retrouve déjà, avec grand plaisir, pour un autre triathlon en compagnie de mes deux commères (féminin de compères ?) Laetitia et Marine.

Au menu de ce jour, un format sprint : 750 m natation, 20 km vélo de route et 5 km course à pied.

Par chance, la météo est bien moins chaude qu'au Salagou, avec des maximales annoncées de 26°C ... mais un mistral à décorner toutes les victimes d'adultères de l'Occitanie (nouvelle région née de la simplification administrative du quinquennat précédent !).

Ca tombe bien : le parcours vélo est le long du Rhône (mistral plein pot), 10 km aller et retour. Facile, tu tires des bords à l'aller et tu sors le spinnaker au retour !!!

 

Bon, en attendant d'affronter le vent, nous faisons route de conserve avec mon petit cabri préféré du duo nocturne d'Uzes... mon amie Laetitia !

Cette fois, le trajet est très rapide, puisque nous nous situons à moins de 15 km du lieu de l'épreuve...

Nous retrouvons Marine arrivée sur site quelques minutes avant nous, récupérons nos dossards prenons le temps de faire quelques photos et il est déjà temps de s'installer en zone de transition.

Le temps d'installer nos vélos et nos affaires de rechange et nous retrouvons Patrice venu assister à notre épreuve.

Malgré les blagues habituelles d'avant course, la pression monte. En fait, je crains toujours un peu la natation. surtout que cette fois ci, j'ai décidé de tenter un départ dans le paquet (un peu à la fin quand même).

Les filles ont l'honneur de la 1ere vague de départ, 10 minutes avant les hommes en solo (dont je fais partie). La 3e vague est formée par les coureurs en relais (je sens quils vont encore me rattraper dans l'eau malgré les 10 minutes qui nous séparent au départ).

Les filles partent déjà ! Après quelques minutes de course, une nageuse s'est détachée du peloton. Si elle pédale comme elle nage, elle sera la première pour l'apéro !

Le départ est donné pour la vague qui me concerne : L'eau devient rapidement profonde, et je pars en nageant au milieu d'une horde de bras et de jambes légèrement hostiles.

Je perds rapidement mes repères. Je nage à moitié en crawl water polo, et ai du mal à ventiler correctement. Après une centaine de mètre, je sens que je suis en train de m'asphyxier : je décide de reprendre mes esprits et mon souffle en faisant quelques brasses.

Je retrouve mon calme et enchaîne sur une nage libre plutôt pépère ... Je suis dans le groupe de queue, et j'ai la ferme intention de sortir de l'eau avec tous mes moyens. De toutes façons, à moins d'apprendre à courir sur l'eau dans la minute qui vient, mon chrono en nage sera moisi, donc autant profiter de cette eau relativement claire à 26°C.

 

J'enchaîne le reste du parcours sans trop zigzaguer. Je croise quelques petites méduses d'eau douces (Craspedacusta sowerbyi). Ma fille m'avait signalé leur présence sans que je la croie. Mais elles sont bien là et ont bien grandi depuis la dernière fois.

A pein plus vite qu'une méduse, je termine mon parcours natation et finis par sortir de l'eau. Ahmed s'est joint à Patrice à l'entrée de la zone. Leurs encouragements me font du bien. D'autant plus qu'il ne reste plus qu'une dizaine de vélos lorsque je rejoins le parc.

J'ai investi dans une tenue tri-fonction, ce qui me permet une transition un peu plus rapide qu'au Salagou. Au grand dam de Beatrice, je prends le temps d'enfiler une paire de chaussettes (je sais, ça ne sert à rien, mais j'aime bien mon petit confort).

Après à peine plus de 3 minutes, me voilà sur mon vélocipède, et hop !

Commence alors pour moi la partie que je préfère, même si je n'y excelle pas (encore ?). Une bonne rasade d'eau, une petite pâte de fruit myrtille (qu'est-ce que c'est bon !) et me voilà prêt à affronter le mistral.

Je mouline de bon coeur, le nez dans le guidon. De toutes façons le paysage n'est pas exceptionnel dans ce coin, alors autant regarder la route.

On affronte la seule montée du parcours. Une concurrente (en relais, rassure-toi, cher lecteur !) me double durant cette partie jusqu'à l'entrée du site de Marcoule.

Dans la descente qui suit, je reprends ma relayeuse (avantage lié à mon petit bidon d'âne mangeur de chardon ?) et attaque une ligne droite sans fin en direction de Saint Etienne des Sorts). J'ai du mal à trouver le bon braquet, pour garder ma cadence de pédalage. Je fais 2 ou 3 essais petit plateau petit pignon / grand plateau grand pignon avant de me décider sur cette configuration quitte à tirer un peu plus grand.

J'adore cette sensation de "mouliner le vent". Je remonte pas mal de concurrents ... c'est bon pour le moral. Les sensations sont au top et finalement le rond point du "demi tour" arrive plutôt vite.

Grâce à Eole qui me pousse de tout son souffle, le retour s'effectue à des vitesses que je n'atteins habituellement qu'en descente, le compteur flirtant avec les 50 km/h.

Le retour vers la zone de transition arrive presque trop vite... Maintenant, il va falloir courir !

Le temps de retirer le casque et d'enfiler les baskets, et hop, c'est reparti pour une petite boucle de 5 km.

Le premier km est assez pénible : les mollets sont un peu durs du parcours en vélo avec la sensation d'être à deux doigts de la crampe. Du coup, je n'ose pas trop forcer ... mais les sensations reviennent vite, et sans avoir l'impression de vraiment forcer, je cale un petit 12 km/h, plutôt honorable vu mon (peu d') entraînement en CAP ces derniers temps ...

Un peu après le mi-parcours, je récupère une féminine un peu à la peine. Je la motive et elle s'accroche à mon rythme. Je l'amène jusqu'à l'arrivée où elle est accueillie en héroïne par ses collègues.

Je termine à peine éprouvé, avec des bonnes sensations presque tout le long de l'épreuve (en dehors des premiers mètres natation).

A l'arrivée, je n'ai même pas le temps d'attraper un verre de boisson gazeuse sucrée qu'on me tend mon diplôme de la course : verdict, 1h35'. C'est bien mieux que l'objectif que je m'étais fixé à 1h50 ... des fois, le manque d'ambition peut vous amener des petites joies, certes bien futiles, mais bien agréables aussi.

Je retrouve mes deux triathlètes féminines préférées. Marine a chuté à cause du vent. Malgré cela, elle me met 4 minutes au chrono !

Laetitia a eu la bonté de me laisser quelques minutes devant elle, mais sa perf est tout à fait honorable aussi.

Finalement, je crois que je prends goût au triathlon. J'ai trouvé mon prochain objectif : Saint Martin d'Ardèche le 24 août. Encore un peu tôt pour goûter au format M ?

Sinon, autre objectif CAP : Marvejols - Mende le 23 juillet ... Ne sois pas impatient cher lecteur, le récit arrive bientôt !

 

 

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